Notre "J’ACCUSE" contre le comité de la CEDAW

dimanche 2 mai 2010.
 

Le Groupe d’Intérêt pour le Matronyme a porté plainte contre la France pour non-respect de la convention CEDAW dans ses articles 2, 5 et 16 1) en mai 2006 puisqu’elle s’oppose au droit inalinéable de porter à l’état-civil sont nom de famille dès lors qu’il s’agit du nom matronymique plutôt que patronymique.

Le Comité de la CEDAW n’a pas été capable de prendre une décision avant janvier 2010, antidatée d’août 2009. Comble de la décrédibilisation totale de cet organe, le comité de la CEDAW n’a pas jugé utile de transmettre sa décision finale à l’auteur de la plainte, le Groupe d’Intérêt pour le Matronyme, qui l’a découvert en ligne !

Quatre années d’instruction, ce n’est pas un délai raisonnable de traitement d’une plainte. Cette durée extraordinaire s’explique par la paralysie du comité devant la prononciation d’une condamnation de l’Etat français.

La décision prise est une "non-recevabilité" de notre plainte au motif que les plaignantes ne vivent pas en condition familiale (mari-femme), ne sont pas mariées et non pas d’enfants et ne peuvent donc pas se prévaloir de l’article 16 1) g. Or, c’est faux, dès lors que la meilleure preuve leur a été fournie avec d’autres compléments d’information démontant leurs mensonges, en vue de la session du 16 janvier 2010, à savoir le certificat de naissance d’une enfant née en juillet 2009.

D’autre part, notre plainte portait sur les articles 2, 5 et 16 1) alors que le comité de la CEDAW a décrété qu’elle ne portait que sur le 16 1 g) dénaturant ainsi notre propos afin de le rejeter d’un revers de main avec des arguments mensongers. L’instruction de la Cedaw est partiale et corrompue.

Enfin, devant une telle malhonnêteté à instruire un dossier de plainte et à oeuvrer pour l’Etat incriminé contre les victimes, c’est-à-dire à prendre un parti intenable au regard du droit de la Cedaw, c’est inadmissible de faire croire que la Cedaw est un organe juridique de recours possible pour les victimes d’un Etat.

Et que dire de cet incroyable "faux" juridique de déclarer publiquement et institutionnellement qu’une décision prise en janvier 2010 a été prise en août 2009 ? Sinon à tricher délibérémment afin de ne pas prendre en compte des éléments de preuve invalidant les mensonges d’une juridiction internationale.

En outre le comité de la Cedaw a des méthodes bien particulières puisqu’il dévoile aussi la vie intime des victimes en publiant sur internet le détail du contenu de dossier de leur plainte, leurs identités, sans même les prévenir ni demander leur autorisation. En même temps, venant d’une juridiction qui n’informe même pas les victimes de sa décision, ce n’est pas très étonnant !

Au final, le protocole optionnel de la Cedaw est un piège, qui fait naitre l’espoir, qui coûte en temps, en argent, et qui trahit les victimes. Que les Occidentales sachent bien qu’il n’y a rien à attendre de la CEDAW contre leur Etat, sauf peut-être, à porter une idéologie intégriste religieuse.

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